Dans le sillage d’Henri Labrouste, premiers travaux à la Bibliothèque nationale

TitreDans le sillage d’Henri Labrouste, premiers travaux à la Bibliothèque nationale
Publication TypeArticle de revue
Année de Publication2017
AuthorsAnne Richard-Bazire
PériodiqueLivraisons de l'histoire de l'architecture
VolumeJean-Louis Pascal
Numéro28
Pagination71-98
Résumé

Fondée par Charles V dans la seconde moitié du XIVe siècle, au Louvre, la première Bibliothèque royale est vendue. On situe donc les vrais débuts de la Bibliothèque du roi au temps de Louis XI dont les collections ne sont pas dispersées après la mort. Charles VIII, Louis XII et François 1er l’installent à Amboise, à Blois et à Fontainebleau. C’est Charles IX qui ramène la Bibliothèque à Paris en 1567 et, en 1666, Colbert l’installe dans son hôtel de la rue Vivienne, au bout de ses jardins, dans deux maisons particulières. La faillite de la banque de John Law, qui avait investi le palais de Mazarin situé de l’autre côté de la rue Vivienne, en face de la maison de Colbert, donne l’idée au Régent Philippe d’Orléans de lui consacrer ces bâtiments désertés par le financier. C’est en 1721 que la Bibliothèque royale s’installe dans le quadrilatère Richelieu. Lorsqu’Henri Labrouste devient architecte de la Bibliothèque en 1854, succédant à Louis Visconti, il restaure l’hôtel Tubeuf, noyau initial du palais Mazarin, mais détruit les bâtiments construits à la suite, héritage des XVIIe et XVIIIe siècles. Jean-Louis Pascal, lorsqu’il succède à Henri Labrouste en 1875, inaugure une politique nouvelle, celle du respect pour les bâtiments hérités des siècles passés. Ses premiers travaux se font d’abord dans le prolongement de ce qu’avait initié Labrouste : il parachève les bâtiments construits par ce dernier le long de la rue de Richelieu et y installe, en face du square Louvois, la réserve des imprimés. Il transforme ensuite la galerie Mansart en salle d’exposition et crée un atelier de photographie.

URLhttp://journals.openedition.org/lha/393