Titre | Le cabinet des médailles ou la restitution d’un passé révolu |
Publication Type | Article de revue |
Année de Publication | 2014 |
Authors | Anne Richard-Bazire |
Périodique | Livraisons de l'histoire de l'architecture |
Volume | Jean-Louis Pascal |
Numéro | 28 |
Pagination | 159-183 |
Résumé | Jean-Louis Pascal achève le « carré Vivienne » dans les dix premières années du XXe siècle. Il adopte sur la rue Vivienne la même ordonnance que sur la deuxième partie de la rue Colbert, baies simples et riches surmontant un rez-de-chaussée à refends. Les clés des baies du salon central sont ornées de médailles annonçant la destination de l’édifice, tout comme sur l’aile donnant sur le jardin. Un nouvel escalier dessert désormais le cabinet des médailles. Quatre premières salles, la salle des colonnes, appelée tout d’abord « balcon des globes Coronelli », la salle du Grand Camée dont Pascal orne les angles du plafond de grosses médailles, la salle de Luynes et la salle Barthélémy sont créées par Pascal pour conserver médailles et antiques. Dans la dernière salle, Pascal, poursuivant son œuvre de « bénédictin » restitue le cabinet du Roi tel qu’il se trouvait dans l’arcade Colbert : il y place les trumeaux de Charles Natoire et Carle Van Loo et les muses de François Boucher. Louis XIV et Louis XV se font de nouveau face et les boiseries sculptées de l’ancien cabinet ornent à nouveau ce cabinet royal qui sera inscrit dès 1925 à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques. |
URL | http://journals.openedition.org/lha/396 |
DOI | 10.4000/lha.396 |